Je travaille le trait, la couleur et les mots comme trois manières d’écouter les émotions.

Selon les jours, elles prennent la forme d’un tatouage, d’une peinture ou d’un poème — mais c’est toujours la même question qui revient : comment donner une forme visible à l’invisible ?

Tatouer, pour moi, c’est dessiner une histoire sur la peau. C’est un geste calme, délicat, précis. Un moment suspendu où l’on crée ensemble quelque chose qui va rester, grandir, vivre avec toi.

Peindre, c’est une autre respiration. Un terrain où la couleur s’étire, où les formes flottent, où les intuitions se déposent avant même de devenir claires. C’est une façon d’explorer l’intime, le mouvement, l’émotion qui circule.

Écrire, enfin, c’est revenir à l’essentiel. C’est mettre des mots sur ce qui tremble, ce qui manque, ce qui s’ouvre. Parfois ce sont seulement quelques lignes —
un fragment, un souffle — mais elles éclairent tout le reste.

Je m’appelle Camille.

Je crée pour relier ce qui se ressent, ce qui s’effleure, ce qui se dit à voix basse.

Ces trois pratiques ne sont pas des chemins séparés.
Ce sont des portes différentes vers le même lieu : un espace sensible, doux, silencieux, où les choses profondes peuvent émerger.

Mon travail parle de toi, de moi, de nos histoires minuscules et de nos élans immenses. De ce que l’on veut retenir, célébrer ou juste laisser vivre.